0215 noctocaennaiseAprès avoir gouté à la qualité de la CO organisée par l’Orientation Caennaise cet automne dans la forêt d’Ecouves,  Bruno, Christo et moi décidons de parfaire notre technique en mangeant de la carte IOF sur la 4ième Noct’O Caennaise samedi 31 janvier.

 

Renseignent pris, la CO sera urbaine avec 3 distances au choix (Noctambule : 7 km – Sportif : 14 km et Aventurier : 21 km). Pour nous ça sera tout naturellement sur le parcours Aventurier que l’on s’alignera.

Départ tranquillou du Mans vers 15h30, on décide en route que l’on fera le parcours en individuel, la meilleure solution pour progresser…

Arrivée sans encombre mais sous une fine pluie vers 17h15. Dans le gymnase, que l’Orientation Caennaise a réquisitionnée pour l’occasion afin d’accueillir les 450 concurrents attendus (rien que ça), validation des inscriptions, vidages des doigts et préparation sans stress en attendant le briefing de 18h15. On en profite pour admirer la magnifique carte qui nous servira de support. 2 cartes au format A3 qui nous guiderons vers le Mémorial, la colline aux oiseaux un parc floral et l'université.

18h15, briefing : Point de départ décalé,  74 balises à ramasser. Les 7 premières dans un ordre libre et les suivantes dans un ordre imposé. Les carrefours « dangereux » sont neutralisés à l’aide d’un boitier de chaque côté afin d’éviter les traversées inconscientes de certains énervés. Interdiction, sous peine de disqualification immédiate, de couper dans le parc floral (ce n’est pourtant pas notre genre).

Les 32 concurrents du parcours Aventure font route groupé vers la zone de départ située à 600 m du gymnase. On retrouve les cartes posées sur le sol et chaque concurrent s’aligne devant son numéro de carte en attendant le départ.

18h30 : Chaud bouillant, je saisi ma carte, cherche le triangle de départ et repère les 7 premières balises à ramasser. Ça s’affole dans tous les sens, il y a des frontales partout.

Je décide de tourner dans le sens antihoraire et c’est parti pour 21 km. Les balises sont relativement proches les unes des autres mais souvent à l’arrière d’un bâtiment qu’il faut contourner.

Je retrouve Bruno dés la 2ième balise et on fait route ensemble sur les 2 suivantes, moi contournant le bâtiment d’un côté et lui de l’autre.

Je perds Bruno de vue, poursuis ma route jusqu’à la 7ième et là, première boulette de la soirée : attiré par un groupe, je lâche la carte des yeux et pars en direction de la balise, où 4 -5 coureurs se sont agglutinés.

Je pointe, et me recale pour repartir. Merde alors ça ne colle pas … Je ne suis pas du tout là où je pensais être. La connerie du débutant …. Je regarde autour de moi, ça me saoule mais je repars pointer la 7ième placée à 70 m. Je repointe une deuxième fois la 8, balise qui ouvre le grand parcours. On verra bien comment ça sera compté.

Les distances entre balises sont maintenant un peu plus longues.

J'enchaine 9 et 10.

La 11 est de l'autre coté de la rocade…OK, mais comment on passe la rocade ? Je cherche un tunnel sur la carte mais non pas de tunnel !!! Faut bel et bien aller chercher la passerelle à 500 m. Je recroise le chemin de mes 2 compères et on fait route ensemble. On croise des concurrents qui visiblement reviennent de la 12. Ils ont au moins 1 km d'avance sur nous, ça promet....

11 -12, OK. Je me fais déposer par mes 2 garennes en allant sur la 13 et en plus la grêle commence à tomber. Ça va être beaucoup moins sympa tout d'un coup…

Une erreur d’appréciation à proximité de la 13 oblige Bruno et Christo à faire ½ tour pour contourner le bâtiment cerclé d’une clôture et moi bien entendu plus malin que tout le monde m’entête encore une fois à essayer de trouver un passage. Mais .... rien. Pas le moindre trou de souris. Quelle tristesse … Au moins, il ne grêle plus.

14 -15, je recroise Bruno J et on file ensemble sur la 16 à l'approche du parc que nous ferons finalement entièrement ensemble.

Le parc est composé de 2 grosses buttes avec une multitude de petits chemins pédestres qui forment comme un labyrinthe. Les balises ne sont pas loin les unes des autres à vol d’oiseau mais les coupes étant interdites, on alterne va et vient, montées et descentes par les différents chemins ou escaliers.

Toutes les catégories se trouvent quasi en même temps dans le parc et on peut, du haut des buttes admirer un ballet de frontales s’affoler dans tous les sens.

A 2, les balises 17 à 33 se ramassent assez rapidement mais les buttes laissent quelques traces dans les jambes.

Je sors du parc avec Bruno, profite de la neutralisation de la route pour m’étirer et me désaltérer et c’est reparti pour les 35 - 36 – 37. La 38 est looooooin. Avantage à Bruno qui m’enrhume sur les longues distances et voilà Christo qui me rattrape. Pas pour longtemps car une petite glissade l’arrête nette dans sa course. Heureusement, plus de peur que de mal.

39 – 40, on rentre dans une zone un peu plus urbanisée. On revient sur Bruno pour faire 41 à 47 à 3.

48, on arrive sur le campus, un choix d’itinéraire différent et je me retrouve décroché de mes comparses. Devant, derrière, aucune idée. Je poursuis mon chemin vers la 49 – 50 – 51 et je retrouve Chrito sur la 52 (le monde est petit).

53 à 58 tranquille avec Christo tantôt devant tantôt derrière en fonction des choix d’itinéraire. Mais toujours pas de Bruno en vue.

On retrouve Bruno avec un groupe de concurrent à la 59 et on file ensemble à la 60.

60 – 61 : neutralisation. Comme à mon habitude, j’en profite pour souffler 30 secondes. Christo est déjà parti vers la droite, Bruno vers la gauche … !?!?!?!

Je pointe 61 et repars. Bruno qui a compris son erreur avant que je l’interpelle fait ½ tour, pousse une accélération et repasse devant tout le monde. Je ne le vois déjà plus.

On rentre dans le lotissement par un petit chemin sur la gauche, que finalement Bruno n’aura pas vu (ce qui va fortement le pénaliser) et je pointe seul 62 à 67.

68, pas de boitier. Je cherche, tourne, demande, rien … Je croise Christo qui me dit que le boitier est bien en bas de l’escalier mais qu’il n’y a plus le tissus (forcément, je suis passé à côté 4 fois sans le voir. Grrrrrrr !!!!!). Je repars, avec pour objectif de remonter sur Christo.

69, ça commence à être dur. 70 – 71 ça se termine…. 72, on est une douzaine regroupé à faire la queue pour pointer. 73, Allez hop, plus qu’une… 74, c’est la dernière…

Le long du trottoir à la 74, de la rubalise. En bon raideur, je passe en-dessous pour filer comme un fou vers le gymnase pointer le boitier d’arrivée. A la porte d’entrée, je demande à un membre de l’orga où se trouve le saint graal (le boitier quoi). Il me regarde avec de gros yeux avant de me dire qu’il est derrière moi, de l’autre côté de la route !!!!

En fait, il fallait suivre la rubalise !!!!!!. Demi tour, petit bip final, je passe l’info à Christo qui arrive et retour au chaud dans la salle pour vidage du doigt. Un coup d'œil sur le GPS (22.5 km) et j'échange avec Christo de nos difficultés rencontrées en attendant Bruno qui arrive un peu plus tard suite à galère sur la 68 (celle où il manquait le tissus).

Au final une place de 11 & 12 (carton plein) pour Christo et moi et de 24 pour Bruno car plombé par un PM (68) mais surtout un bon exercice individuel pour tous les 3.

Merci à mes 2 garennes pour la balade, belle expérience, à refaire.

Philippe

Les Cartes : 

pdf0215_noctocaean.pdf                       pdf0215_noctocaean2.pdf

 

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